Adapter un jeu vidéo au cinéma est un exercice périlleux, le gros avantage de Need for Speed est l’absence de scénario puisqu’il s’agit d’un jeu de course. Le seul épisode vidéo-ludique ayant mis en avant son scénario (The Run) n’a pas rencontré son public. Scott Waugh, un ancien cascadeur, réalise ici sont troisième film : son ancienne activité professionnelle est clairement un atout pour ce type de film.
Mais revenons au scénario : Tobey Marshall ne parvient pas à gagner sa vie avec son garage, il décide de s’associer avec Dino Brewster, son rival. Tout ne se déroule pas prévu et Tobey se retrouve derrière les barreaux. De Leon, la plus célèbre course automobile clandestine, sera peut-être l’occasion pour Tobey de prendre sa revanche et de prouver son innocence.
J’ai pris plaisir à retrouver Aaron Paul depuis l’arrêt de la série Breaking Bad, l’acteur retrouve facilement ses marques puisque son rôle d’écorché vif est assez proche de celui de la série. Un grand bravo au mythique Michael Keaton qui parvient à mettre de l’énergie dans son personnage de Monarch, l’organisateur de la De Leon.
Les courses sont très bien filmées, j’ai apprécié l’absence d’effets numériques trop prononcés par rapport aux derniers Fast & Furious, tout est crédible et sobre, la course se suffit à elle-même : j’en ai pris plein les yeux. Les amateurs d’automobiles seront servis : les plus belles et les plus chères sont au casting.
Les références aux jeux vidéo sont discrètes mais certains lieux ou situations m’ont rappelé Need for Speed : Most Wanted et Rivals.
Ce long métrage est rythmé, drôle et bien écrit. Les quelques clichés et la fin conventionnelle ne gâchent pas le plaisir que l’on ressent devant ce très bon film d’action.
le film a l’air intéressant mais est ce qu’il l’est beaucoup plus que le jeu lui-même?