Dishonored sort demain sur PC, Xbox 360 et PS3. Le jeu est édité par Bethesda et développé par les lyonnais d’Arkane Studios. Les précédentes réalisations du studio (Arx Fatalis et Dark Messiah of Might & Magic) ont rencontré un succès critique mais n’ont pas su séduire les joueurs, j’espère sincèrement que cela ne se reproduira pas avec leur nouveau projet.
Dishonored n’est pas la suite d’un autre jeu : sortir une licence inédite en fin d’année est un pari risqué mais d’autres éditeurs comme Ubisoft avec Assassin’s Creed ont relevé le défi avec brio. Viktor Antonov (Half-Life 2) a conçu la ville de Dunwall spécialement pour le jeu, elle est fortement inspirée par Londres de l’ère victorienne. C’est une une ville industrielle de chasseurs de baleines où coexistent d’étranges technologies et un mysticisme transcendantal.
Accusé à tort de l’assassinat de l’Impératrice, dont le héros du jeu était le fidèle garde du corps, il devient un assassin redouté de tous qui se cache derrière son masque. La ville est frappée par une terrible épidémie et se retrouve victime d’un gouvernement oppressif armé de technologies néo-industrielles. Des forces obscures s’apprêtent à doter d’aptitudes surhumaines le héros… mais à quel prix ? La vérité qui se cache derrière cette prétendue trahison est aussi trouble que les eaux qui entourent la ville.
Il est possible de parcourir le jeu de plusieurs façon : furtive (sans tuer personne puisqu’il n’y a aucun boss dans le jeu) ou plus violente : le jeu s’adapte en fonction des actions du joueur.
Le jeu utilise le moteur 3D Unreal Engine 3 : il faudra, comme pour le jeu Rage, installer le jeu (5 Go) sur le disque dur de la PS3, c’est également recommandé sur Xbox 360 même si cela reste facultatif.
Ayant eu la chance de tester le jeu avant sa sortie, je vous conseille de ne pas passer à coté car sa grande liberté d’action, son scénario et son univers vous séduiront à coup sûr.